“J’espère que le journalisme, en 2067, aura disparu”
Michel Houellebecq est l’écrivain français contemporain le plus lu à l’étranger. Dans Soumission (Flammarion 2015), l’auteur nous projette en 2022, au moment où un parti musulman prend le pouvoir en France. Deux autres de ses romans (Les Particules élémentaires, qui annonce l’ère de la révolution génétique et La Carte et le Territoire, qui s’interroge sur la transformation d’un pays après la déchéance de son industrie), viennent d’être classés par Der Spiegel parmi les 50 romans qui ont marqué notre époque.
« J’espère que le journalisme, en 2067, aura disparu ». La réponse à la fois drôle et nihiliste de Michel Houellebecq a un avantage : tel un trou noir dans notre galaxie futuriste, elle absorbe en un souffle nos questions et la matière qui aurait pu s’y accrocher…
Phrase de huit mots recueillie par Vincent Chevais et Pascal Gaud